Bonjour à tous, à toutes… Dans ses nouveaux murs, Basta! trouve doucement ses marques! Voilà, notre première newsletter est sortie. Il en sortira une par mois. J’y présente le menu du moment, avec quelques mots d’explications, les produits exclusifs rentrés au negozio, quelques informations sur mes voyages et découvertes, ainsi qu’une recette. Abonnez-vous ! C’est gratuit en plus, et ce sera au fur et à mesure rempli de bons plans. Bon week-end à tous.

Polpette alla siciliana « La recette de la famille. Ma sœur Fabienne prépare des polpette de dingue. Elle prépare son mélange, puis elle cuit à la poêle, sur une base moitié huile de pépins de raisins, moitié huile d’olive. On laisse cuire quelques minutes, en surveillant, en les retournant. Dans la poêle, la préparation doit mousser quand on cuit la viande. La menthe séchée est importante. Le côté sicilien. » Découvrir la recette

Ce mois-ci, à la Berkel, en antipasti, les incroyables charcuteries de Giacommo Buonanno de l’Antica Macelleria Buonanno vous attendent!!! Il fallait la trouver. Une boucherie artisanale de la région du Sannio, en province de Bénévent, à une bonne heure de Naples. Un boucher où m’a emmené le vigneron Pasquale Clemente, de la Masseria Frattasi. Quatre générations de bouchers! Plus artisanal que ça… Même en Italie, des pareils, on les cherche…. C’est l’arrière-grand-père de Giacommo, berger, qui a ouvert la boucherie dans les années 1920. Il vendait alors uniquement de la viande de chèvre (on parlait là-bas d’une « beccheria » (commerce de vente de viande de chèvre) et pas encore de « macellaria », la boucherie classique). La famille possède aujourd’hui ses propres élevages. En boeuf, elle travaille la marchigiana, une race bovine peu connue, très gouteuse. Giacommo a repris la boucherie en 2007, en travaillant ses élevages et les ressources de son terroir en circuit court, mais avec quelques restaurateurs triés sur le volet, dont votre serviteur… Ses charcuteries sont dingues. Dingues… Rarement goûté pareille finesse. On est les seuls à en disposer, rien que pour vous.

« J’ai découvert la pasta al tartufo lors d’un voyage au Piémont. Á l’époque, en 2000, la truffe était rare en Belgique. En tout cas, on ne la rencontrait guère dans les restaurants italiens du coin. Le plat que j’ai découvert avait un côté simple et gourmand qui me plaisait, puis il y avait le chic de la truffe que je pouvais associer au Lucana. Pas évident à réaliser. On a peu d’éléments : la pasta, la crème fraîche et la truffe. Tu dois trouver l’équilibre ! La légèreté ! Sinon, après trois bouffées, tu t’étrangles ! On a intégré cette pâte au menu, les clients en ont été dingues. » Découvrir la recette

Un incontournable de la cuisine palermitaine ! Outre celui de la mama, le meilleur que j’ai jamais mangé, c’est celui de la cuisinière chez Tasca d’Almerita. Un domaine vinicole au centre de la Sicile. Cette cuisinière est incroyable. Découvrir la recette

Exclusivité. La pasta s’impose dans toute l’Italie au début du xxe siècle, aussi bien dans les familles aisées que modestes. Dans le menu, c’est le primo. Preuve de son importance, on la déguste seule dans l’assiette.